- théosophe
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• 1765; gr. theosophos « qui connaît les choses divines »♦ Didact. Adepte de la théosophie. Swedenborg, théosophe célèbre. Une théosophe.⇒THÉOSOPHE, subst. masc.PHILOS., RELIG. Adepte de la théosophie.A. — [Corresp. à théosophie A] À côté de ce symbolisme organique [la conception des Sephiroth comme parties ou membres de l'homme mystique], d'autres genres d'expression symbolique se présentent au théosophe qui cherche à décrire le royaume de la Divinité (G.-G. SCHOLEM, Les Grands courants de la mystique juive, trad. par M.-M. Davy, 1968, p. 231).— En appos. Par le piétisme et les frères moraves, il y a filiation entre Boehme, le cordonnier théosophe du XVIIe siècle, et les romantiques (LEFEBVRE, Révol. fr., 1963, p. 628).B. — [Corresp. à théosophie B] Les Théosophes, qui ont entrepris l'œuvre de vulgariser en Occident les doctrines orientales, font une distinction entre les différents moyens qu'emploie la pensée pour se transmettre (WARCOLLIER, Télépathie, 1921, p. 344).Prononc. et Orth.:[
]. Att. ds Ac. 1798. Étymol. et Hist. 1. 1704 « qui a une grande connaissance des choses divines, de la théologie » (Trév.); 2. 1765 « qui pratique la théosophie » (DIDEROT, Opinions des anciens philosophes. Les théosophes ds Œuvres, éd. R. Lewinter, t. 14, Paris, 1972, p. 863). Empr. au lat. médiév. theosophus « qui a une grande connaissance des choses divines » 999; XIe s., HUGUES DE FLAVIGNY ds DU CANGE, gr.
« instruit des choses divines » (fin IIIe s., PORPHYRE ds LIDDELL-SCOTT). Fréq. abs. littér.:27. Bbg. BARBIER (P.). Proc. Leeds Philos. Lit. Soc. 1936, t. 6, pp. 136-138.
théosophe [teɔzɔf] n.ÉTYM. 1704; grec theosophos « qui connaît les choses divines »; de theos (→ Théo-), et sophos (→ -sophe).❖♦ Adepte de la théosophie (→ 1. Mage, cit. 5). || J. Boehme, Saint-Martin, Swedenborg, théosophes célèbres. || Une théosophe.0 (Anthelme) parle d'entretenir à ses frais un poète, un penseur, un théosophe, n'importe lequel enfin de ces types formidables que la Société condamne à crever de faim.Bernanos, Monsieur Ouine, Romans, Pl., p. 1358.
Encyclopédie Universelle. 2012.